Birkhadem Histoire

 

 

 

                                                                             

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-Laissant derrière lui la Colonne Voirol et longeant ensuite le Bois de Boulogne, le promeneur venu d'Alger atteignait Birmandreïs (corruption de Bir Mourad Reïs, "Le Puits du Reïs Mourad ") puis, poursuivant sa randonnée, il empruntait la route Alger-Laghouat, ouverte dès 1832 par le Génie militaire. Une côte assez raide suivie d'une longue descente terminée par un virage prononcé, une ultime montée le conduisaient enfin à Birkhadem (1), randonnée effectuée au milieu des cultures, des vergers, des jardins verdoyants parmi lesquels se détachaient, çà et là disséminées, de blanches maisons mauresques et de coquettes fermes.
------"Le Puits de la Négresse " devait ce nom à une tradition orale remontant aux XVIe et XVIIe siècles selon laquelle, à cette lointaine époque, une vieille femme noire avait coutume de venir s'accroupir auprès de la source qui s'épanchait en ce lieu pour y rouler le kousksoû (couscous) familial. Depuis les temps anciens, cette fraîche et agréable fontaine naturelle avait servi, tout comme celle de Bir Touta (" Le Puits du Mûrier ", à dix kilomètres plus au sud, de point d'arrêt pour les nomades et les troupes en campagne qui y dressaient leurs campements. Mais bien avant les Arabes et les Turcs, les Romains avaient reconnu et apprécié le site, comme ils surent le faire excellemment partout ailleurs dans la zone qui entourait alors Icosium (Alger) de nombreux vestiges en témoignaient encore, en 1830 et, de nos jours, les restes d'une voie romaine, visibles au km 9, 500, attestaient toujours de cette antique présence.
------À partir du XVIIe siècle, les frais et verdoyants vallons du " Puits de la Négresse " attirèrent à eux les dignitaires turcs et les riches négociants maures d'El jezaïr qui, durant la canicule, étouffaient dans la moiteur et la puanteur de la capitale, enfermée entre ses vieux remparts sarrazins. Ils furent alors nombreux à y élever des maisons de campagne et, jusqu'à la venue des Français, Birkhadem ne constituait qu'une agglomération de blanches villas mauresques éparpillées dans cette riante contrée. Le dey Hassan, notamment, y séjournait souvent l'été et l'endroit lui était si agréable qu'il fit coiffer la source d'une élégante fontaine de marbre qui subsiste aujourd'hui encore, recelant, sous sa coupole, une plaque de marbre gravée de caractères arabes, comportant la dédicace qui date cette érection de l'an 1212 de l'Hégire, soit 1797 de notre ère. Un bosquet de saules et de pins qui subsistait encore en 1830 ombrageait le petit monument et, face à lui, le dey avait fait élever une mosquée qui servit de mairie de 1840 à 1899, tandis qu'il installait un haouch et un moulin à grains au bas des pentes du Sahel, à proximité et sur l'Harrach.

 

 

 

pénitentiaire

 

    Cave

 

Mosqué

 

Salle Des Fétes

Postes et Hotel de ville


Quatre Chemins

 

Hotel de ville

 

 

place de l'église

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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